La voleuse de livres, Markus Zusak

" Parfois, ça me tue, la façon dont les gens meurent."

Liesel Meminger est un cas à part. Elle a croisé trois fois la mort et cette dernière l'a épargnée. Comment expliquer cet intérêt certain de la grande faucheuse envers cette orpheline dans l'Allemagne nazie? Est-ce son courage, son humanité ou sa force intérieur qui fascine la mort? La voleuse de livres a peut-être un autre secret...

Un livre qui marque, qui bouleverse et qui intrigue. A priori une histoire banale d'une orpheline allemande et de son entourage immédiat durant la période de guerre. L'originalité principale, réside dans l'angle choisi. Ici, c'est la mort qui raconte et son point de vue est souvent très intéressant. Un conseil: écoutez-la attentivement et vous comprendrez qu'elle n'est pas insensible à toutes les facettes de la nature humaine.On y croit à cette fable moderne et on se prend à trouver la mort, ma foi, bien sympathique!

"Je dois reconnaître que durant la période où Hitler fut au pouvoir, aucun être humain ne put servir le Fürer aussi loyalement que moi. Il y a une différence entre le coeur d'un humain et le mien. Le coeur humain est une ligne, tandis que le mien est un cercle et j'ai la capacité infinie de me trouver au bon moment au bon endroit. En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes. Je vois leur beauté et leur laideur et je me demande comment une même chose peut réunir l'une et l'autre. Reste que je les envie sur ce point. Les humains ont au moins l'intelligence de mourir." 

A dimanche pour un cadeau offert à un ami et merci pour l'enthousiasme de celles qui se sont déjà inscrites à mon CONCOURS  et si ça vous démange, il est encore temps!

Bonne journée à vous!

Cricri  

" La mort est un roman." Jean-christophe Grange