Je reviens bientôt, Hugues Royer

" Il faudrait qu'il s'en aille avec l'idée que nous pouvons nous débrouiller sans lui."

L'auteur apprend au courant de l'année 2008 que son père est atteint d'une maladie incurable. Les médecins ne lui donnent pas plus de 6 mois à vivre. Il décide d'essayer de conjurer le sort en utilisant la seule arme qu'il sait admirablement manié, l'écriture. Entre les deux hommes se tissent une relation profonde et une complicité retrouvée.

Un formidable chemin de deuil qui passe par toutes les phases, la stupéfaction, la révolte, la lutte, l'espoir fou et finalement l'acceptation. Et ce n'est que quand le fils parvient à l'ultime étape qu'il peut enfin envisager de laisser son père partir en paix. Un chemin terrible mais indispensable pour un travail de deuil réussi. Un dernier cri d'amour avant l'inévitable séparation.   

" Il y a quelques mois, j'écrivais avec l'espoir de le sauver. Désormais, j'ai revu mon ambition à la baisse. Je me dis que tant que mon récit n'est pas achevé, il ne peut pas mourir. J'avance vite, mon père m'inspire. J'écris parce qu'il respire encore. Si son coeur cessait de battre, je crois que plus aucun mot ne pourrait sortir. Mon père et moi, on se sert les coudes; il m'aide à écrire et moi je l'aide à vivre." 

Je dois encore une fois remercier chaleureusement GIRLFROMIPANEMA. Pas de soucis, tu peux sans hésiter, acheter tous tes livres en double, je suis preneuse!lol 

A samedi pour continuer la ronde des mercis.

Bonne journée à vous!

CRICRI


" Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mort, afin que la mort même devienne un soulagement et à ceux qui meurent et à ceux qui restent." Jean de la Bruyère.