jeudi 4 octobre 2012

Un oiseau blanc dans le blizzard, Laura Kasischke


"Personne ne la voit s'en aller, mais elle est bel et bien partie."



Un jour de janvier, la mère de Katrina disparaît. Elle décide de tout quitter sans prévenir. Katrina et son père sont mis devant le fait accompli. La vie continue dans cette banlieue bon chic bon genre où tout est trop net et où rien ne se passe. Alors que son père accepte la situation comme une fatalité, Katrina bouleversée tente à la fois de comprendre cette disparition en se remémorant les semaines qui précèdent mais également de mener sa vie d'adolescente le plus normalement possible.

Un récit qui oscille entre poésie et dure réalité de la vie. Une adolescente touchante qui se débat comme elle peut dans un quotidien bouleversé par cette disparition. Un froid glacial, m'a envahi tout au long de cette lecture mais un frisson bien agréable. 

"La veille au matin, ma mère était encore une femme au foyer- qui depuis vingt ans, maintenait notre maison dans un état de propreté et de stérilité qui aurait pu rivaliser avec l'esprit de l'hiver lui-même; alors peut-être a-t-elle tout simplement fini par s'épousseter elle-même, en un nuage lumineux qui s'est envolé par la fenêtre de la chambre, un nuage fait d'une poudre douce comme le talc, qui s'est mélangé avec des flocons qui tombaient, avec la poussière céleste et les cendres lunaires qui flottaient au loin."

Bonne fin de semaine à vous et à samedi pour une carte marque page.

"Les disparitions sont plus affreuses d'être sans traces."Dominique Noguez
  

2 commentaires:

sandra tessari a dit…

J'ai beaucoup entendu parler de cette auteure, et en bien!
L'écriture me semble très belle, tout comme l'histoire..... ça me tente bien!

maurienne a dit…

merci du conseil c'est noté comme d'hab
bisous

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